Un esprit de vacances
6 avril 2020
[…] je m’étendis dans la bruyère en poussant un soupir de contentement. Les martinets volaient dans le ciel bleu, et enhardis par ce silence soudain, tous les petits oiseaux vinrent en sautillant chercher leur petit déjeuner.
Ce doit être, pensais-je, ce qui se passe quand les êtres humains leur laissent la place. Tout bruit, tout mouvement a disparu, l’arbre secoue ses feuilles dans la brise, et c’est comme si la Nature disait : » Ah! » avec un soupir de soulagement, « et maintenant recommençons à vivre ».
Quand l’Homme se rapproche, la Nature se retire au second plan pour ne plus former qu’un simple décor. Quand il disparaît, elle renaît à la vie.
Petite musique de chambre sur le mont Kenya, Vivienne de Watteville
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